Compresseur d’air et nuisances sonores

Les machines telles que les compresseurs vibrent et font du bruit. Leur niveau de nuisance sonore dépend généralement de l’environnement. Autrement dit, les entrepreneurs et ouvriers du BTP et de l’agroalimentaire doivent supporter le bruit généré par les compresseurs d’air et autres appareils de chantier comme le marteau piqueur. Découvrez les solutions visant à y remédier.

Quels sont les impacts des nuisances sonores émanant d’un chantier ?

Les nuisances sonores impactent le quotidien des personnes qui évoluent aux alentours. Selon son intensité, le bruit crée dans un premier temps une gêne. Mais au fur et la mesure, la nuisance sonore entraîne une sensibilité auditive et peut conduire à la surdité. Il faut savoir que les camions, les compresseurs non insonorisés ou les pistolets à peindre génèrent une nuisance sonore comprise entre 80 à 95dB. Il y a alors danger sur le bien-être et la santé des ouvriers et des voisins.

Pire, la perceuse à percussion et la scie circulaire qui émettent 95 à 110dB de nuisance sonore peuvent entraîner des lésions irréversibles. Pour y remédier, des sites tels que https://www.flexibles-raccords.com proposent entre autres des compresseurs compacts, légers et silencieux. Pour une utilisation ponctuelle, vous pouvez opter pour un compresseur à piston. Par contre, un compresseur à vis est parfait pour une utilisation en continu.

Comment réduire efficacement la nuisance sonore ?

Outre l’achat de compresseurs silencieux, il existe différentes façons de réduire le niveau sonore émanant d’un chantier. Pour commencer, vous pouvez déjà installer une barrière acoustique qui sera placée entre la source des bruits et le récepteur. L’efficacité de la barrière dépendra de sa superficie et des caractéristiques isolantes des matériaux qui le constituent.

compresseur air

Il va sans dire qu’une barrière imposante se révèle plus efficace qu’une version plus légère. Privilégiez également les matériaux absorbants épais comme la mousse polyuréthane à cellule ouverte de 30kg/m3 de densité. Sinon, optez pour la laine minérale d’une densité de 150Kg/m3 qui réduit considérablement la nuisance sonore émanant des appareils tels que les compresseurs.

Quels équipements de protection individuelle (EPI) privilégier ?

En plus de la barrière antibruit, il convient d’équiper individuellement les ouvriers. Pour lutter contre les bruits, le port d’un casque ou de serre-tête est nécessaire. Ajoutez-y des bouchons d’oreilles ou de boules quies. Bien évidemment, mieux vaut privilégier les équipements comportant le marquage CE. Installez aussi des pictogrammes qui signalent les zones bruyantes où le port de casque antibruit s’impose. Les EPI sont également indispensables lors de l’usage des scies de type sabres.

Si les bruits des appareils demeurent élevés, il s’avère judicieux de limiter la durée d’exposition des ouvriers. Il convient donc d’alterner les tâches et d’aménager des pauses. Par ailleurs, les tâches les plus bruyantes seront programmées lorsqu’il y a moins de monde. La formation et la sensibilisation des salariés sur les méfaits des nuisances sonores et sur les postes à risque s’imposent.

Des tests très simples permettent d’évaluer l’intensité du bruit. Si à moins de 1 mètre, deux personnes ne peuvent converser qu’en élevant la voix, cela signifie que le bruit est déjà trop élevé. Autrement dit, le port de protection auditive s’avère obligatoire. Il incombe à l’entreprise d’évaluer les risques et de prendre les mesures de sécurité à l’égard de son personnel.

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